GoodOneO

27.2.07

Betterave

Parce qu’il en faut des plus attardés que d’autres et que sois-dis en passant, personne ne m’a taggué (j’vous emmerde, anaways, j’aime pas la tag, tag barbecue exceptée), je répondrai à la question dont la réponse doit être cinq choses que vous n’êtes pas supposés savoir de moi, à moins bien sûr d’être un espion russe. L’êtes-vous ?

1 – J’ai énormément de difficultés à m’endormir si mes pieds ne sortent pas de la couverture. J’hais par le fait même les sleeping bags.
P.S. : Je n’ai pas encore perdu un seul orteil.

2 – Je possède encore ma doudou de bébé. Ce qui est épouvantable, c’est que je m’en sers encore quelques fois comme complément à mon oreiller. Et non, elle ne sent pas le caca.

3 – Je suis un putain de fonctionnaire.

4 – Je ne suis pas roux, des cheveux et d’ailleurs.

5 – Lorsque j’étais au secondaire, j’avais comme surnom Macack. On s’entend pour dire que ce n’est pas trop avantageux. C’est que quand je fumais trop de gros pétards, je me mettais à rigoler d’un tel rire qu’on aurait pu me prendre pour un macaque.

Compte tenu que je suis retardataire, j’en ajouterai une sixième ;


6 – Je ne le savais pas moi-même, mais j’habite dans le Newfoundland. Cette révélation, prouvant vraisemblablement que je suis un inculte de la pire espèce, m’a été fait par Google Analytics. Pourtant, j’avais la certitude d’habiter la Montérégie, celle au Québec.

24.2.07

Questionnaire

Comme plusieurs questionnaires circulent dans la blogosphère, j’ai créé le mien. Ce qui fait que ce questionnaire est unique provient du fait qu’il est de beaucoup préférable d’y répondre par mail à mon adresse. Personnellement, je n’y répondrai pas, je suis sans intérêt !

1 - Quel est le nom qui est inscrit à votre permis de conduire ?

2 – Quel est le numéro de votre permis de conduire ?

3 – Quelle est votre nationalité ?

4 – Où habitez-vous, votre adresse de préférence ?

5 – Quelle est votre date de naissance ?

6 – Dans quelle banque se trouve votre compte principal ?

7 – Quel est le numéro de téléphone de cette banque ?

8 – Quel est votre numéro de compte ?

9 – Quel est le numéro de votre carte d’assurance maladie ?

10 – Croyez-vous avoir besoin de ces trois numéros (bancaires, permis de conduire et assurance maladie) dans un avenir rapproché ?

Ne vous méprenez pas, c’est seulement pour mieux vous connaître.

22.2.07

BEEEEEP!

BEEEEEP ! BEEP ! BEEEEEP ! BEEP ! BEEEEEP ! BEEP !
C’est quoi ce foutu calvaire ? Je regarde le cadran, il est un gros 4h30 A.M., je regarde par la fenêtre, il y a le gros pick-up du voisin d’en face qui demande de l’attention. Je lui cris par la fenêtre qu’il a eu l’attention qu’il voulait et qu’il peut se fermer la gueule maintenant. Il ne m’écoute pas.

BEEEEEP ! BEEP ! BEEEEEP ! BEEP ! BEEEEEP ! BEEP !
Je me lève, je vais pisser et me recouche. À 4h50, je me dis que je pourrais peut-être lever mon cul pour aller réveiller le voisin qui ne semble pas entendre les plaintes de son pick-up. Je me ravise, on est si bien dans son lit.

BEEEEEP ! BEEP ! BEEEEEP ! BEEP ! BEEEEEP ! BEEP !
À 5h00, je me décide. J’enfile mes jeans, mes soulier et mon manteau en « beau cris ». Je cogne à sa porte, je le vois qu’il vient vers moi. Il s’arrête avant d’ouvrir la porte pour gesticuler « Qu’est-tu veux merdeux, il est 5h00 du matin?». Quand il fini par ouvrir sa porte, je lui dit le plus doucement possible «Quand est-ce que tu vas finir par étouffer ton cris de char?». Il prend un air gêné.

TABARNAC, TOI TA GUEULE, JE VAIS T’EN CRISSER UNE MON INNOCENT!
À 5h10, je regarde par la fenêtre. Il y a quatre cons qui se battent devant l’osti d’innocent de pick-up. Non mais c’est quoi l’idée, attendez donc le chant des oiseaux pour vous battre !

(SON DE SIRÈNE DE POLICE)
Plein le cul, je regarde le cadran, il est 5h30, je regarde par la fenêtre, il y a deux chars de messies (enfin, à cet instant, ils en étaient), donc quatre messies. Ils embarquent un zigoto qui semble ne pas croire en Dieu. De mon coté, j’adopte la tactique inverse, je pris.

(TOC! TOC! TOC!)
O$T! D3 T4&4RN4C D3 C!&0!R3, il y a deux apôtres de Satan (les messies de tantôt) à la porte. Il est 6h30, je n’ai pas fermé l’œil depuis 4h30. Ils sont seulement venus prendre mon identité et savoir si j’avais vu quelqu’un dans le pick-up. Pourquoi cette question, si j’aurais vu quelqu’un dans le pick-up, je serais allé le voir, suppliant qu’il ferme la gueule à la machine infernale.

En fait, un mec attendait mon voisin d’en face pour lui en crisser une. Il l’a attendu durant 30 minutes dans le pick-up, coriace le gars. Si j’aurais su, j’aurais crissé la volé à mon voisin et j’aurais pu dormir un peu, non?

20.2.07

Syndic

Je m’en suis faite compter une bien bonne aujourd’hui par l’un de mes compagnons de travail. Pour vous mettre un peu en contexte, je vous dirai que je travaille dans un milieu syndiqué, le genre de milieu où c’est le syndicat qui a le dernier mot sur à peu près tout. Un aspect de mon travail consiste à faire des plans divers sur ordinateur. Avant mon arrivée à titre permanent, il arrivait souvent que des étudiants occupent mon poste durant la belle saison afin de combler le manque de personnel.

Pour en venir au fait qu’un jour, un étudiant travaillait sur un plan depuis près de 8 heures. Dans ce temps là, les ordinateurs n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, par conséquent, tous les dessins se faisaient à la main. Pour avoir essayer, croyez-moi, c’est très frustrant ; quand un angle n’est pas bon, on doit recommencer et lors des manipulations de dessin, il arrive souvent qu’on laisse des traînés sur le dessin et qu’on recommence des parties entières.

En bon étudiant voulant se démarquer, question de se faire une place bien au chaud dans l’industrie, il faisait ses dessins en rapidité et avec une précision très acceptable. De la sorte qu’après avoir accompli la moitié d’un de ses dessins, un confrère de travail est venu le voir ;

- Regarde bien ce que je vais faire aujourd’hui et prends le en note. (il lui arracha son dessin de la planche à dessin et le déchira en quatre) À l’avenir, je te conseille de travailler moins vite si tu veux remettre un dessin complet au patron.

Il devait y avoir deux ou trois témoins, personne n’a rien dit. L’étudiant a pris son trou et ses dessins prirent trois fois plus de temps à être exécutés. Le confrère de travail en question était inattaquable avec ses 25 ans d’expérience et ses 20 ans comme participant actif au syndicat. Gloire à la syndicalisation . . . (demi-sarcasme, il y a quand même de bons cotés)


Maintenant, à qui dois-je saccager son travail pour me la couler douce ?

17.2.07

Les arbres poussent trop vite

Quoi de plus revitalisant que de se sentir à part des autres, outre mesures des normes et des règlements lors de notre pré-adoslescence. C’est avec cette mentalité que nous prenions un fun fou, moi et mes amis, à faire le tour des terrains privés résidentiels. Nous sautions les clôtures d’un terrain à un autre, défiant l’intimité de chacun dans leur souper ou leur moment de relaxation devant la télévision. Tous ces portraits ne nous touchaient pas à moins que nous surprenions un homme devant un bon « Girls Going Wild». Dans ces moments, nous prenions une petite pause, le tout dans le but de s’instruire sur les choses de la vie.

Nous nous faisions surprendre que trop rarement, lorsque les détecteurs de mouvement allumaient les lumières des arrières cours, les locataires ne s’en souciaient pas un poil croyant que c’était probablement un chat. Par contre, lors d’une de nos escapades nocturnes, nous nous sommes fait surprendre. Le mec est sorti sur son patio avec un air réellement menaçant en me pointant d’un regard assassin, le tout sans pouvoir s’empêche de me crier de me rendre à ses pieds sur le champ sans quoi il appellerait la police.

La menace n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd mais bien dans l’oreille d’un rebelle pré-ado. Je pris mes jambes à mon coup pour m’enfuir dans ce qui semblait être un champs parsemé d’arbres. Mon regard suivait la direction opposée de mes jambes, il se fixait sur l’homme.

Un arbre poussa si rapidement devant moi que j’allai le frapper de plein fouet. Je déambulai quelques secondes pour retomber de tout mon poids sous le niveau du sol, dans un fossé. Mes amis qui étaient déjà un peu plus loin se retournèrent pour se marrer de ma situation. Lorsque je repris mes esprits, je me remis sur mes jambes, mon orgueil en prenant un sale coups.

Plus ou moins 24h après, mon bras droit me faisait un mal de chien. Laissez-moi vous dire que le lendemain, avec ce plâtre à ce bras, l’orgueil qui en avait déjà pris un drop, se retrouva au-dessous du niveau des mers.

15.2.07

Mail de Namour

Ce matin, j'ai été "bête" avec elle parce que j'étais pogné avec mon Écho Boom Mobile dans le banc de neige. Elle a été vachement gentille de sortir m'aider même si mon humeur l'éloignait. Je lui ai donc écrit un mail de pardon auquel elle a répondu ceci. C'est pas ce qui est drôle dans le mail mais bon ... Voici sa réponse;

Objet :
Tout pardoné mon bébé ;)

Tu es tout pardoné ! =)
Comment est-ce que je pourrai t'en vouloir !?!!!
J'ai pelleté l'entrée où est la vanne tu va pouvoir te parker là quand tu va arriver...

Et.. il ne faut plus jamais.. Ôh grand jamais mettre q
uoi que ce soit qui ressemble à de la bouffe sur le comptoir, le chat a mangé un partie du sac de CASSONADE ... !?!?!!! Grrrrrrrrr...
Tu peut maintenant t'imaginer le dégat que ca la causé... !!! Je viens à me demander si c'est vraiment un chat ou une déchiqueteuse qu'on a là !!! Yé vraiment pas du monde aujourd'hui !!!!

Il fait tout pour ce faire punir !!!! ... En tou cas... Bonne soirée mon bébé !!! Je t'adore !! -xoxoxoxox...-

14.2.07

À la Bob Gratton

Depuis quelques années, les caisses automatisées en épicerie ont fait apparition aux États-Unis. Le concept est simple, les clients scannent eux-même les produits qu’ils souhaitent acheter pour ensuite payer à la machine même. Des employés peuvent par le fait même être mis à la porte puisque qu’elles nécessitent seulement un employé pour quatre caisses.

En fin de semaine, j’en ai fait l’essai puisqu’on en retrouve dans le Lowblaws de Saint-Sauveur. Normalement, ce type de caisse évite qu’on aille à ouvrir la bouche et assure que le contact humain soit absent, aussi impersonnel qu’une caisse Desjardins.

Le comble de cette caisse automatisée est qu’elle ne se gêne pas pour entamer la discussion alors que nous devons nous taire, à défaut de passer pour un psychopathe.

Namour passe le premier article.

- Veuillez déposer l’article dans un sac. Merci. (Namour s’exécute)
- (Namour passe le deuxième article) Veuillez repasser l’article, l’article n’a pas été enregistré. Merci.
- (Namour repasse le deuxième article) Veuillez repasser l’article, l’article n’a pas été enregistré. Merci.
- (Namour repasse l’article une troisième fois) L’article n’a pas été enregistré. Veuillez communiquer avec le préposé afin de remédier au problème. Merci.
- (moi-même, m’adressant à la préposé) Peut-être devriez-vous installer le « Service Pack 2 » ou passer à une version autre que beta 1.0, ta machine refuse que je sorte d’ici avec ce morceau de fromage ?
- (la préposé) Un instant, je vais régler le problème, vous pouvez scanner le deuxième article.
- (Namour passe à nouveau le morceau de fromage) Veuillez déposer l’article dans un sac. Merci.
- (Namour s’adressant à cette merveilleuse invention) Mais fait plaisir, je suis tout à toi.
- (je passe alors la caisse de 24 que je tenais à bout de bras depuis maintenant une dizaine de minutes) Veuillez repasser l’article, l’article n’a pas été enregistré. Merci.
- (je repasse) Veuillez repasser l’article, l’article n’a pas été enregistré. Merci.
- (je re-repasse) Veuillez repasser l’article, l’article n’a pas été enregistré. Merci.
- Putain, elle est bornée cette foutu caisse, je veux seulement acheté de la bière, allez dé-saoule !
- (la préposé) Vous devez passer les articles moins rapidement.
- (je repasse la caisse moins rapidement) Veuillez vous présenter à la préposé avec une pièce d’identité.
- Et merde ! Pour une fois qu’elle arrivait à lire le code bar sans loucher. Alors voilà mon permis de conduire.
- (la préposé) C’est beau, laisse, repasse la caisse de bières.
- (je repasse donc la caisse pour la cinquième fois) Veuillez déposer l’article dans un sac. Merci.
- (Namour) Mais où est ce que tu veux qu’on trouve un putain de sac assez gros pour y mettre une 24 ? Tu es sénile ou simplement stupide dès ta conception ?
- (la préposé nous regardant d’un air interrogateur) Que cherchez-vous ?
- (Namour) Un esti de gros sac pour la caisse de 24.
(la préposé s’abstient de commentaire)

Je clique une douzaine de fois à l’écran pour confirmer que ma liste est complète et je paye. En partant, je lui donne un coup de pied et regarde la préposé.


- Pire que l’osti de char de Bob Gratton votre affaire.

12.2.07

Autos tamponneuses

Nous roulons à travers une mer de véhicules. Il est aux alentours de 17H00 et la circulation se fait lentement, la vitesse de pointe ne dépassant guère 65 km/h. On annonce à la radio quelques accidents qui ne nous toucheront vraisemblablement pas ; bref carambolage de quatre véhicules sur la 19 et un accident entre deux automobiles sur la 15. Par chance, nous empruntons la 13 pour traverser sur la rive nord, en route pour les Laurentides.

Sur le pont reliant Montréal de Laval, mon cerveau semble me jouer des tours. Les trois voies sont pleine, les distances séparant les autos ne sont pas très grandes mais la circulation progresse toujours à 65 km/h. Pourtant, une voiture zigzague dangereusement, passant perpendiculairement aux voies, de la voie rapide à la voie lente, de la voie lente à la voie rapide et encore une fois, de la voie rapide à la voie lente. Il n’a, par la suite, pas d’autre choix que de s’immobilise lorsqu’un 12 roues s’engouffre dans son coté passager. Hypnotisé par la scène, j’oublies de ralentir.

Le tout se passe quatre ou cinq véhicules en avant de moi. L’automobiliste à l’avant de la scène appuie sur les freins. Celui d’en arrière fait de même mais sans succès, personne ne s’était rendu compte qu’on naviguait sur de la glace noire, il le tamponne par le fait même. Une chaîne de tamponnage s’en suit jusqu’à moi qui tamponne et se fait tamponner.


Vous me direz ce que vous voulez, jamais je n’aurais pu ralentir. De plus, j’ai toujours aimé les autos tamponneuses et depuis cette histoire, aussi bien ne plus s’en faire pour la carrosserie. J’ai continué ma route sans m’arrêter pour tout ce qui est constat et autres, les dommages pour les autos tamponneuses n’étant que très mineures. Un premier accident à mon actif, voilà qui commence bien une fin de semaine, parfaite en perspective.

9.2.07

Bebye

Je vous dit « À la revoyure ! ». C’est que je nous paye, à moi et namour, une fin de semaine dans les Laurentides. À l’horaire, grasses matinées, snowboard et Polar Bear.

De retour lundi pour d’autres histoires toutes aussi pertinentes qu’inutiles (il y a contradiction, non ?).

Je vous souhaite par le fait même une aussi belle fin de semaine que la mienne en perspective.


Je vous laisse sur ce Post it que j’ai écrit à namour ce matin.

Ça fait plusieurs fois qu’on se fait prendre, le barbelé est sur le bord de faire son apparition sur le comptoir.

8.2.07

Petit futé

Petit, j’étais tout un futé, mes parents ne m’arrivaient pas à la cheville et je dirais que Teminator (oui, oui, LE Terminator) aurait tourné les talons en me voyant. L’histoire débute un soirée d’hiver où le ciel sombrait (il allait bientôt tomber sur la tête de ma mère d’ailleurs).

Je cherchais en vain quelque chose à saccager dans mon berceau. Après avoir essayer de gruger les barreaux de mon berceau comme un castor le ferait avec une poutre d’acier (j’imagine que c’est de là que me vient ma dentition désordonnée), j’entrepris de découvrir mon corps, non seulement mon corps mais aussi tout ce qui pouvait en sortir.

Alors comme je le disais, j’étais tout un futé, astucieusement et avec délicatesse, j’entrepris de me défaire de ma coucher sans en abîmer l’intérieur (parce qu’un gâteau égrainer n’est pas aussi bon). Je pris donc plaisir à découvrir cette substance chaude, brune et d’une odeur pourtant connue.

Mon regard balayait donc cette substance (que je produisais déjà si bien pour mon si bas âge). Après une études approfondie , m’apercevant que ça ne me servirait plus, j’en ai allègrement décoré les murs. Quoi de plus magnifique qu’un design brun ayant de la profondeur sur un fond de tapisserie de bébé. Ma première grande œuvre abstraite et malgré mon incontestable talent, ma dernière.

Lorsque ma mère a comprise que je me faisais un fun fou, elle décida de venir jouer avec moi ;

- MARC ! Non mais merde (c’est le cas de le dire), tu veux bien me dire c’est quoi ton problème, regarde les murs, écoute le bruit de la merde qui dégouline et sens cette horreur. Attends que ton père rentre à la maison !
- Mais maman, c’est pas moi. Je faisais dodo.
- MARC ! Ça ne te sert à rien de me mentir, qui d’autre que toi pour jouer dans cette … merde ?
- Mais maman, c’est pas moi, c’est … (regard circulaire de la pièce afin de trouver le coupable) doudou ! Doudou méchante !
- Doudou … ? MARC ! NE ME MENS PAS !
- Maman, je t’aime.


Non, mais, futé le gars !

6.2.07

Winner

Avant que ce blogue prenne naissance, je prenais le temps que j’y consacre aujourd’hui à remplir des sondages ou des concours sur Concours Québec. Il est dit qu’il est beau d’espérer mais le gain de mon espoir ne s’élevait guère plus haut que quelques coupons de réduction et des pourriels à n’en plus finir dans ma boîte hotmail.

Alors quand j’ai pris connaissance d’un accusé de réception d’une lettre que je devais aller chercher en mains propres à Post Canada, je me suis sérieusement demandé ce que ça pouvait être. Bien sûr, je soupçonnais un ticket ou un accusé me mentionnant une date d’audience pour l’un de mes nombreux tickets, mais ça semblait impossible puisque l’adresse qui est toujours inscrit au registre de la SAAQ est celle de mes parents.

Je ne pouvais pas le savoir sans y aller alors j’y ai été, essayant d’y aller pendant les quelques minutes qu’un tel endroit semble ouvert. J’ai signé et pris l’enveloppe. Elle était timbré sur le quart de sa superficie, assez bizarre, non ? Je n’ai jamais reçu une lettre possédant plus qu’un timbre.

Je croyais alors avoir gagné le gros lots par l’entremise de Concours Québec, je remerciais déjà le ciel. J’allais ouvrir l’enveloppe et m’apercevoir que je gagnais un voyage à vie dans les Caraïbes.
Mais la belle vie ne se gagne pas si facilement, par contre, une augmentation de loyer, oui !

4.2.07

Expérimentation textuelle

Personnage : Ma grand-mère

- Quelle journée ! C’est dans des situations pareilles que je réalise le bonheur d’avoir donné naissance. Quel bonheur de me prélasser sur le bord de l’eau avec ce soleil qui effleure ma peau. Ma fille a une demeure magnifique et des enfants adorables. Voilà que son garçon prête ses livres « J’aime lire » à sa cousine. À s’instruire par la lecture comme ils le font, mes merveilleux petits enfants auront une demeure encore mieux que celle-ci et m’y inviteront.

Personnage : Une de mes nombreuses cousines

- Quelle journée ! C’est vraiment la plaie que d’avoir à rester dans ce trou du cul du monde. J’aimerais aller me baigner mais bien sûr, la vieille ne peut pas nous surveiller lorsque nous allons nous baigner. Quelle idée aussi de nous laisser ici avec Grand-Mère. Qu’il m’enmerde ce cousin à ne rien foutre. Je vais aller fouiller dans sa chambre voir si je ne trouverais pas quelque chose d’intéressant. Il y a seulement des livres ici ? Quel enmerdeur sérieusement, je retourne avec Grand-Mère lire les « J’aime lire » que je pique à cousin.

Personnage : Moi-même, c'est-à-dire le cousin

- Quelle journée ! … merdique. Et qu’est ce qu’elle fait avec mes livres celle-là. Je ne suis pas madame la bibliothécaire, qu’elle garde ses microbes par chez eux.

Durant mes efforts pour imaginer un plan pour reprendre mes livres ;

- Regarde Grand-Mère, dans le livre, il y a une photo de deux filles toutes nues qui s’embrassent. Yark !

- Oh mon Dieu, ferme ça ! Je te dis de fermer ça ! Marc-Alex, qu’est ce que ça fait dans tes livres ça ?

- Mais … Euh ... Ben … Je …

- Gna gna gnagna Marc regarde des filles toutes nues, Marc est un gros cochon ! Hahaha !

C’est comme ça que toute la famille su par la suite que j’avais des tendances perverses. L’histoire fait suite à mon post sur la honte.

Cousine, je te pardonne de ne pas aimer les filles toutes nues qui s’embrassent et Grand-Mère, je t’aime !

Leurs interprétations ne sont qu’imagination.

2.2.07

Descendre en haut

Un homme sans pénis lisait un livre fermé à la lueur de sa lampe éteinte. Par la fenêtre placardée, le décor lui offrait deux muets qui parlaient ensemble, une fillette ridée de vieillesse qui glissait sur la neige fondue et la lune, complètement cachée par des nuages opaques. De la télévision configurée à « mute » provenaient les paroles d’un reportage sans frontières. Les deux hommes discutaient de l’impossibilité de passer la frontière séparant l’Irak et l’Iran.

L’homme buvait un verre vide de Pepsi sans sucre et de temps en temps, il voyait, à travers l’ouverture de la porte fermée, sa femme à moustache passer d’un coté à l’autre de la pièce sans mur. Elle descendait les cannes de l’étagère du haut sur celle du bas.

Et puis BING BADANG ! D’où provenait ce bruit sans sonorité ? Du reportage à la télévision ? De la discussion des deux hommes dehors ? De sa femme ayant heurté le mur ?

Nous le saurons jamais.


Vraiment n’importe quoi, non ?

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