GoodOneO

15.1.07

Coïncidence ?

Il est près de 3 hrs du matin, on est samedi et la soirée a été longue. Le party ne semblait pas battre à son plein, en tout cas, c’est ma perception. En sortant pour se rendre à l’auto, il fait froid et il y a une fine pluie qui se fait miroiter par un vent d’une violence impressionnante. Pour faire changement, des gars se battent, rendant encore plus difficile le passage sous le porche du club pour se rendre à la voiture.

J’ai hâte de rentrer chez moi avec namour mais avant je dois aller reconduire un ami chez lui. Je prend alors la direction inverse du trajet de mon appartement. Quoique mon taux d’alcoolémie doit être légèrement supérieur à la marge permise, jamais je ne laisserai marcher un bon chum sous cette température merdique.


Dix kilomètres plus tard, je reviens exactement par le même trajet. Les routes sont désertes pour un samedi, tout le monde semble avoir eu mon idée que de finir la soirée assez brusquement. Mon trajet me refait passer devant le club. Un kilomètre plus loin, je perçois une âme qui vive sous cette température, un gars. Il marche contre le vent tout en zigzagant, peut-être un moyen de contrer les effet du froid mais je crois plutôt qu’il a quelques gouttes d’alcool en trop dans son système.

Jamais je n’ai embarqué quelqu’un, qu’il fasse du pouce ou non, mais ce gars faisait réellement pitié. Je demande à namour si je peux l’embarquer question de faire un petit geste dans ce monde si cruel. Namour hésite et me dit de seulement ralentir à coté du mec, question de voir si ce n’est pas Chucky ou un de ses acolytes. Elle me permet alors de m’arrêter pour l’embarquer après avoir constaté qu’il n’avait pas de tronçonneuse cachée sous son manteau.


Stationné sur l’accotement pour attendre qu’il soit à notre hauteur, je me tourne pour juger le mec de mes propres yeux. Merde alors, ce gars saoul d’une allure piteuse est mon frère. Que la vie fait bien les choses. Je le ramène alors à la maison me bidonnant royalement de son état, sans oublier de m’arrêter au bord de la route quelques fois pour qu’il puisse soulager son estomac. Sans mon intervention, il aurait marché près de dix kilomètres seul, en supposant qu’il se soit rendu.

13.1.07

Police Academy ou pas loin

Mon père est fourreur, pas le mec qui baise ou qui arnaque tout ce qui bouge mais bien celui qui traite et vend de la fourrure, et il s’est fait cambriolé. Vous me direz que ça arrive à tout le monde un jour ou l’autre mais le hic, c’est que son entreprise se trouve directement devant le poste de police. Il y a plus ou moins une largeur de rue et deux largeurs de trottoir qui séparent les façades de ces deux bâtiments.

Alors deux ou trois mecs devaient s’ennuyer une nuit de décembre, ils décident alors de défoncer une vitrine et d’y prendre 2 manteaux de fourrures valant chacun entre 3000$ et 7000$. Les barreaux les ont empêchés d’en prendre plus.

Deux policiers, certainement au poste à l’heure du crime, voient une petite lumière rouge qui clignote, indiquant que le système d’alarme du magasin de mon père beugle de toutes ses forces. Ils se précipitent alors de l’autre coté de la rue et voient qu’une des deux vitrines est défoncée.

Mon père, n’étant pas joignable, les deux policiers s’aperçoivent d’une baisse alarmante de leur taux de caféine. Ils rentrent donc au poste et boivent un café en toute quiétude. Pendant ce temps, les malfaiteurs reviennent, défoncent l’autre vitrine et partent, encore une fois, avec deux manteaux. Ce que je sais de ces personnes n’étonneront personne, ils avaient un sacré culot et beaucoup de cran!

Ce n’est qu’au levé du soleil que nos champions s’aperçoivent que l’autre vitrine a été défoncée durant leur apport en caféine. Clap ! Clap ! Qu’on leur donne une médaille du mérite !

Dossier à suivre …

11.1.07

1$

Wut ! 1$ le paquet de raisins, 1$ les croquettes aux poulets, 1$ le paquet de champignons, 1$ la viande froide, 1$ le duo de chips Pringles, 1$ plusieurs autres choses de marque SN (Sans Nom) méprisés par leur goût sans goût.

Alors je crie haut et fort Vive le Maxi. Je prend mes jambes à mon cou et me faufile entre les portes coulissantes automatiques trop lentes à s’ouvrir. Je m’accroche une épaule, y créant par le fait même un bleu mauve. Tête baissé, j’attrape un panier, les deux roues d’en avant sont coincées. Dans mon élan je me cogne le nez contre le panier qui refuse d’avancer. Mon nez commence à saigner. Sans me décourager, je m’empare d’un autre panier et saute dans les rangées.

Il n’y a plus de raisins, plus de croquettes, pas plus de champignons. À la hauteur de l’allée de la viande froide, j’aperçois le dernier paquet à 1$, je me mets à courir avant que le mec devant le prenne. Je m’enfarge, le mec prend le dernier paquet. Mon genou me révèle plusieurs égratignures. Je trouve des Pringles et je m’en empare.

Heureux comme pas un avec mes Pringles, le scan indique 2,99$. Seule la sorte aux Cornichons était 1$ que me dit la caissière. Je paye, préservant par le fait même ma dignité et évitant d’aller reporter les Pringles à leur place.Je sors du Maxi avec 3$ en moins, des Pringles en plus d’un bleu mauve sur l’épaule, un nez amoché et un genou en piteuse état. Je resterai à la maison la prochaine vente de Maxi, pire qu’un vendredi 13.

9.1.07

Ôh mon sapin ...

Pour ceux qui ne le savaient pas, je suis en appartement avec namour depuis maintenant 6 mois, plus ou moins. Donc en théorie (parce que la pratique est souvent tout autre), c’est mon premier Noël en appartement. Nous devions donc faire le dur choix entre le sapin naturel et le sapin artificiel.

Après mures réflexions, nous décidons de se tourner vers le sapin naturel, ne sachant pas trop à quoi s’attendre compte tenu que nos parents possèdent des sapins artificiels. Nous revenons alors de l’épicerie Métro, le sapin dépassant de la valise. Devant le duplex, prêt à débarquer le sapin, une petite voix me cria « Hé ho, la base du sapin, elle est où ? Tu vas le tenir à mains nues pendant 30 jours?». Go au Canadian Tire.

L’installation se passa relativement bien quoique le sapin ne semblait jamais bien droit. Durant les 4 semaines que nous avons donnée au sapin sacré un toit, il nous donna autant de ses aiguilles que les secondes qu’il passa dans l’appartement. Avec le chat qui semblaient bien l’aimer, notre plancher flottant ressemblait plutôt aux sols des sentiers du Québec, bibittes en moins.

L’achat du sapin devrait comprendre sa sortie des résidences en toute propreté. Bien qu’il soit attaché quand on l’entre, il ne l’est pas quand on le sort. Lorsque j’ai finalement réussi à le passer pas la porte, on aurait pu le confondre avec un cactus.


N’y aurait-il pas un moyen de créer une pétition sur les clauses de l’achat d’un sapin de Noël ?

6.1.07

Tondeuse hivernale


J’ouvre les yeux, il est 9 h du matin en ce début de fin de semaine. Heure anormalement prématurée pour se lever de son lit, j’ai bien le droit, non ?

Me questionnant sur la cause de l’éveil, j’entends encore ce bruit qui faisait partie intégrante de mon rêve à mon réveil. Et bien voilà, je viens de trouver, le voisin du bas passe la tondeuse sur son mètre carré de pelouse (déduction faite plus rapidement que Sherlock Holmes pourrait le faire lui-même, merci maman pour ce sens de la déduction). Cette réflexion m’a fait penser que j’avais des heures de sommeil à rattraper, mais ce cher Watson m’a remis les idées en place.

Quelle idée de tondre son gazon durant cette saison morte qu’est l’hiver ? Après inspection des lieux, mes yeux se fixent sur cette petite tondeuse qu’est mon chat lorsqu’il est heureux (c’est bien évident, mâle qu’il est en jouant seul à King of the hill sur les nénés de namour).

Et bien voilà ! Vous ne l’auriez pas su avec tant d’indices ? Vous n’êtes pas digne des intrigues policières. (déception)

4.1.07

Freelax

Une découverte révolutionnaire que j’aurais pu me passer de partager, mais quand même qui m’a fait sourire. Vous me demanderez comment j’ai pris connaissance de cet avancée technologique faite depuis maintenant quelques années ? (HEIN !? NON ! Je ne cherchais pas « golden shower », soyez en certain, j’ai peux être quelques déviations psychologiques, mais elles restent mineures tout de même) Découvert en voyageant de blog en blog.

Comment les femmes pouvaient-elles vivre sans cette merveille que je n'aurai jamais à utiliser heureusement ?

3.1.07

Vacances terminées

Alors voilà que je rentre au travail ce matin, pas facile mais j’y arriverai quand même, le plus difficile étant de se lever. Les vacances terminées, je me demande qu’ai- je pu faire qui en valait la peine, autre que de fêter Noël et la nouvelle année. La réponse ? Pas grand-chose, à vrai dire rien, j’ai quand même relaxer un max.

De plus, sur la liste des 5 choses à faire durant les vacances, j’ai réussi à faire un crochet à coté de trois items. Je suis bien allé chez le vétérinaire, j’ai acheté les cadeaux aux cousines et cela même avant Noël et j’ai, vous l’auriez deviné, profité de mon lit à la limite de l’abus. En fait, j’en ai abusé si se lever à 2 :00 p.m. 80% des jours est abuser de son lit ?

Cette année, pour la première fois, je ferai et tiendrai une résolution. Parce qu’il est bien beau de la faire, encore faut-il la tenir, soit 95% de la résolution. Cette résolution se résume à diminuer considérablement l’entrée de fast food dans mon estomac. Il semble facile de s’y résoudre ? NON, faire un lunch avant d’aller travailler quand tu te lèves 15 minutes avant de quitter est une tâche qui ferait en sorte que je n’aurais plus le temps de me raser et de me laver les dents. La solution est certainement que namour le fasse (le lunch, pas me raser et me laver les dents) à ma place, non ?

Ou peut-être me faire pousser la barbe ?

Message aux consommateurs