Évasion impossible

- Hey Pat, je ne suis vraiment pas un fou comme les psys peuvent le penser, tu peux me croire ! Je n’ai pas ma place dans cet asile.

- Eh bien alors Jo ! Je te crois à 100%, tu as l’air d’un gars avec une tête sur les épaules. Moi, je suis ici par simple injustice, je ne suis pas plus fou que toi.

- En plus, tout ce que cet endroit m’apporte, ce sont des rêves dans lesquelles je m’évade de cet hideux endroit.

- Mais oui bien sûr, ces rêves prouvent ton intelligence. Un dicton dit qu’il faut vivre ses rêves !

- ...

- Alors c’est décidé, ce soir je sors en douce. Je prendrai la porte au bout du couloir, tournerai à gauche, ouvrirai la porte en la maintenant ouverte avec une branche et je marcherai le kilomètre qui nous sépare des limites de l’asile.

- Et moi ? Je ne resterai pas ici seul avec tout ces fous.

- Mais non puisqu’à la limite de l’asile, je vais seulement vérifier si la clôture est haute ou s’elle est basse. S’elle est haute, nous aurons besoin d’une pelle pour creuser dessous. S’elle est basse, nous aurons peut-être besoin d’une échelle pour y grimper.

- C’est parfait comme plan Pat, très ingénieux. Je m’occupe de trouver une pelle et une échelle durant ton absence. Ne parle du plan à personne, on se dit à demain matin ?

- Excellent, à demain.

Le lendemain matin

- (affichant une mine de condamné à mort) J’y suis allé durant la nuit, Jo, l’évasion est impossible

- (n’y croyant pas ses oreilles) Alors quel est le problème !?

- J’ai beau avoir cherché partout cette clôture mais sans succès, il n’y a pas de clôture.

- (prenant un air résigné) Eh merde …

C 2006, by Jourlejourr, blog.